Trois parcours mouche – La Landie – Veirières – Malaguet
Afin de dédicacer mon dernier livre, j’ai effectué un périple qui m’a conduit sur trois parcours mouche – La Landie – Veirières – Malaguet.
Si je connaissais très bien le Lac de la Landie pour en avoir été le premier « manager » de 1991 à 1996, je découvrais pour la première fois le Lac de Malaguet. Quant au Lac de Veirières, j’avais déjà eu plusieurs fois la chance de m’y rendre depuis ces dernières années.
Ce déplacement m’a permis de revoir de très nombreux pêcheurs et amis ce qui est toujours un véritable plaisir. C’était également l’occasion de sortir mon éternelle 10 pieds pour soie de 3 restée dans son fourreau depuis de trop nombreux mois. Réaliser des livres sur la pêche vous entraine très souvent au bord de l’eau mais hélas, sans avoir le temps de pouvoir pêcher.
J’ai donc pu profiter de ces quelques jours pour partager ma passion avec d’autres acharnés entre de nombreuses dédicaces de mon dernier ouvrage, le Tome 2 de « Mes carnets de pêche à la mouche ».
La Landie
Avec ces 30 hectares, le Lac de la Landie est le plus grand de ces trois « réservoirs ». La pêche n’y est pas toujours facile compte-tenu de l’étendue d’eau à prospecter et surtout en cette saison pendant laquelle les changements du sens du vent perturbent les poissons mais également les pêcheurs.
Si la météo était plutôt fraîche en cette fin d’automne, l’activité de surface a été régulière dans les moments les plus chauds de la journée. Ceci m’a permis de vérifier que certaines mouches sèches ou émergentes étaient vraiment toujours aussi efficaces en cette saison. Je pense notamment au shipman noir et à la violine qui m’ont permis de réaliser quelques très belles captures entre deux averses de neige. A cette époque de l’année, c’est une chose à prévoir sur ces trois parcours qui se situent tous à plus de 1000 mètres d’altitude. Néanmoins, j’ai eu la chance de profiter de belles journées ensoleillées avec de belles lumières d’automne permettant d’apprécier les couleurs éclatantes et variées des feuillus bordant le plan d’eau, spectacle de la nature dont je ne me lasse jamais.
Veirières
Entre deux journées maussades et froides, j’ai pu profiter pleinement en compagnie de mon ami Jacques du Lac de Veirières. Après un excellent repas pris au lodge, nous avons pu pêcher en surface sur des poissons extrêmement actifs. Les imitations de petits coléoptères et de grosses imitations de diptères nous ont permis de réaliser une excellente partie de pêche ponctuée de rires et de blagues, une chose indissociable du résultat proprement dit de l’action de pêche et qui fait que l’on ne peut pas oublier une telle journée.
Avant le coucher de soleil et la chute rapide de la température, Roland, le Maitre des lieux, est venu nous rejoindre sur la zone amont du lac où quelques poissons marsouinaient le long des herbiers. Il s’en est suivi d’une belle partie de rigolade avec mes deux complices du jour. Il ne me restait plus qu’à me réchauffer au coin du feu préparé par Raphaël avant de quitter ce parcours pour rejoindre le Malaguet que je ne connais pas encore.
Le Malaguet
Après une courte visite des lieux en compagnie de Thomas, le Responsable de la pêche sur le site, j’ai retrouvé Christian, Jacques, Daniel et trois autres compères avec lesquels les zygomatiques sont mis à rude épreuve. Une brève nuit et voila arrivé le jour du critérium organisé de main de Maître par Thomas et dans une ambiance décontractée où personne ne se prend au sérieux. J’adore ! Mon partenaire de pêche, Pierre, jeune garçon passionné est fébrile. Son tempérament de compétiteur et la fougue de sa jeunesse lui mettent une pression énorme sur les épaules. Ces dernières étant très éprouvées en fin de matinée après avoir lancé et relancé des streamers aussi gros que des lapins entiers. Le résultat de la matinée est assez moyen car l’absence de vent a rendu la pêche de surface extrêmement difficile. Ce ne sera pas le cas tout au long de l’après-midi où les fourmis vont s’inviter à la fête et permettre aux pêcheurs de réaliser une jolie pêche. Personnellement, j’ai raté plus d’une trentaine de touches ou de gobages durant cette journée ce qui prouve bien que je ne serai jamais un compétiteur. Aucune importance, je pêche uniquement pour le plaisir et ce sera toujours ainsi.
C’est par cette journée très sympa que se termine mon périple en Auvergne que je quitte à regret. Avant de clore ce petit post, je tiens à remercier Damien et Franck en charge du Lac de la Landie, Roland et Raphaël, respectivement propriétaire et manager du Lac de Veirières ainsi que Thomas, Yannick et Florian constituant l’équipe du Lac de Malaguet pour leur accueil, leur disponibilité, leur compétence et leur gentillesse.
Pour ceux d’entre vous qui hésitent dans le choix de l’un de ces parcours de pêche, je dirais que chacun d’entre eux est totalement différent des deux autres. La pêche peut y être fantastique comme très difficile. Ce ne sont pas des bassines et bien que le coût de la journée de pêche puisse paraître élevé, le résultat n’est jamais garanti. Ce qui est certain, c’est que chaque plan d’eau possède ses propres qualités et ses défauts mais ce que je retiens, c’est la beauté et le cadre sauvage qui caractérisent ces trois parcours de pêche à la mouche. Alors si vous aimez la nature, n’hésitez pas à vous y rendre, vous en prendrez certainement plein les yeux.
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