Pêche en lac de montagne

Contrairement à ce que pensent certains pêcheurs, la pêche en lac de montagne pendant l’été ne se résume pas uniquement à lancer une grosse mouche sombre à grande distance. En fonction de la saison, des conditions météorologiques, de la luminosité ambiante, le pêcheur à la mouche devra employer plusieurs stratégies et techniques de pêche différentes au cours de la journée pour être sur de profiter de conditions optimales adaptées à chacune des situations particulières qu’il pourrait rencontrer.

Dans les Pyrénées, la majorité des lacs de montagne est située à plus de 2000 mètres d’altitude. Cette particularité est à l’origine de la très grande amplitude thermique qui caractérise ces milieux alpins. Au cours d’une même journée estivale, il est ainsi possible d’enregistrer des variations de température extrêmement importantes. Ceci à une conséquence directe sur la pêche. Les insectes, qu’ils soient aquatiques ou terrestres mais également les poissons vont avoir une activité très cyclique calquée sur ces modifications rapides de la température extérieure et de la luminosité.

LACS LONG ET LLAT - LACS DU CARLIT
Vue sur les Lacs Long et Llat – Massif du Carlit – Pyrénées-Orientales

 

Au lever du jour, pêche en sèche

A cette altitude, même en plein été, les nuits sont plutôt fraîches, plus particulièrement avant le lever du jour, moment où les températures extérieures atteignent leurs valeurs les plus basses. 5 heures, c’est la bonne heure pour effectuer la randonnée nécessaire à atteindre les lacs en profitant de la fraîcheur matinale en évitant ainsi les fortes chaleurs. Une arrivée aux aurores vers 6 heures 30 sur les lieux de pêche permet surtout de profiter des premières émergences qui ont lieu très tôt le matin avant que la lumière ne devienne trop vive. Le soleil vient tout juste de se lever mais ses rayons lumineux n’ont pas encore touché les lacs. La lumière oblique ne permet pas encore de voir correctement les poissons car l’effet miroir des rayons ultraviolets sur la surface de l’eau est intense et les massifs montagneux qui entourent les plans d’eau plongent ces derniers dans la pénombre.

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Parfois, avant le lever de soleil, la brume matinale enveloppe les lacs lisses comme des miroirs. Dans cette atmosphère calme et silencieuse où les bruits sont étouffés, il sera facile de repérer des gobages.

 

Difficile dans ces conditions de repérer les éventuels poissons qui se déplacent près des berges. Même avec une bonne paire de lunettes polarisantes, la pêche à vue est difficilement envisageable. Le meilleur choix à cette heure de la matinée est d’utiliser des mouches sèches ou des émergentes de petite taille car les premiers insectes à faire leur apparition sont les éphémères et les chironomes. Pour l’instant, les terrestres qui fréquentent les berges des lacs sont cloués au sol à cause du froid nocturne et une rosée importante qui recouvre les prairies alpines. Tant que les rayons lumineux du soleil n’auront pas chauffé suffisamment l’atmosphère et la végétation, le pêcheur devra donc compter uniquement sur les émergences aquatiques. Dans les toutes premières heures de la matinée, le vent ne s’est pas encore levé et la surface des lacs est relativement calme. Il est alors facile de voir quel secteur est le plus actif. Les gobages sont visibles de loin. La discrétion doit être de rigueur et l’emploi d’une canne et d’une soie fine s’impose. Un ensemble N° 4 ou 5 convient parfaitement à ce genre de situation. Un long bas de ligne d’au moins trois mètres cinquante terminé par une pointe en 12 centièmes assure des posers doux et silencieux. Peu dérangés par les lancers répétés des pêcheurs et le passage des randonneurs en bordure de lac, les poissons, notamment les truites arc en ciel, s’activent en surface à une distance de pêche raisonnable. Pour celui qui ne maîtrise pas encore bien la double-traction c’est le moment idéal pour espérer capturer un de ces magnifiques poissons sauvages qui fréquentent les lacs du versant Pyrénéen Oriental. Au fur et à mesure de la journée, les truites arc en ciel vont rejoindre la pleine eau pour se concentrer dans les couloirs de vent au large. Il sera alors bien plus difficile de les atteindre. A l’opposé, les truites fario ont une prédilection pour la chasse contre les berges. C’est à quelques centimètres de la bordure et dans moins de cinq centimètres d’eau que l’on va pouvoir trouver de nombreux poissons actifs tôt le matin. Il conviendra donc de se déplacer très lentement en observant bien les premiers centimètres d’eau proches des berges, souvent composés de blocs rocheux et où les fario savent parfaitement se dissimuler grâce à leur mimétisme extraordinaire.

Après quelques heures, entre 8 et 9 heures selon la période de l’année, le soleil passe au dessus des montagnes qui entourent les lacs. Ses rayons lumineux touchent la surface et ralentissent généralement les émergences d’insectes aquatiques mis à part si la température de l’air est basse. L’activité de surface est plus réduite à cause de la luminosité qui augmente rapidement. Par contre, la visibilité devient excellente. Si aucune truite ne se manifeste en surface, il est temps pour le pêcheur à la mouche de changer de stratégie.

Pêche en nymphe à vue le long des berges

A cette heure de la matinée, les mêmes postes sont à prospecter avec soin, toujours à proximité immédiate des berges. Alors que les truites arc en ciel évoluent un peu plus au large et en pleine eau, les truites fario longent le bord des lacs à la recherche de proies potentielles. De gros poissons se déplacent lentement en parcourant méthodiquement la bordure des lacs.

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La prospection des bordures à la déclivité important est toujours efficace. Les lancers doivent se faire parallèlement à la berge et à la limite de la cassure.

 

Profitant de l’aspect chaotique des berges parsemées de gros blocs rocheux, ces belles fario jouent sur l’effet de surprise pour tenter de tromper la vigilance des vairons en même temps qu’elles scrutent le fond à la recherche de nymphes émergentes. Elles semblent nonchalantes mais à la vue d’une proie potentielle, leur accélération est brutale et plus particulièrement lorsqu’elles foncent sur les bancs de petits poissons qui évoluent près du bord. La poursuite des vairons se termine généralement par un remous important ou une gerbe d’eau qui fait éclater la surface du lac au ras de la berge. A cause de l’absence de vent, la pêche au streamer qui semblerait la plus logique est délicate car le moindre bruit à la surface de l’eau va aussitôt faire fuir ces poissons en chasse dans ces secteurs peu profonds. La meilleure solution pour surprendre ces truites est d’employer une nymphe de taille moyenne et relativement lestée. Dans ces eaux cristallines, il est inutile, voir déconseillé, de lancer très près de la truite en chasse au risque de la faire fuir à cause de l’impact trop bruyant de la nymphe au contact de la surface de l’eau. Avec une telle limpidité, une artificielle qui coule rapidement peu être repérée à plusieurs mètres par ces poissons en alerte. Lorsque la truite va apercevoir la mouche, sa cadence de nage va s’accélérer brusquement pour foncer sur cette proie. Il ne faudra pas atteindre bien longtemps pour voir si le piège fonctionne car si le poisson se laisse tromper, il va avaler goulûment l’artificielle sans se poser de question.

FARIO PYRENEES

Dans le cas contraire, le refus sera instantané et se traduit souvent par une fuite vers le fond. C’est le moment opportun pour changer de changer de leurre en choisissant un autre modèle de nymphe dans l’attente d’un autre passage éventuel. La partie n’est pas encore perdue pour le pêcheur car cette truite peut revenir sur le poste quelques minutes plus tard.

La pêche en nymphe à vue peut se pratiquer de deux manières différentes. La première est de rester sur le même poste, la seconde est de choisir de se déplacer lentement en suivant la berge. Dans les deux cas, le bas de ligne est sorti des anneaux de la canne et quelques brassées de soie sont lovées dans la main pour permettre une mise en action rapide en évitant les faux-lancers et les gestes inutiles. Lors d’une pêche en poste fixe, il suffit de bien scruter la berge alternativement à droite et à gauche pour essayer de repérer une truite qui se rapproche de la zone de pêche. Il faut ensuite choisir le bon moment pour lancer sa ligne.

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La pêche en bordure de gros blocs rocheux immergés peut occasionner de belles surprises.

 

L’erreur à ne pas commettre est de déployer sa soie face à la gueule du poisson sous peine de le voir s’enfuir à la vue de la canne ou du pêcheur en mouvement. Un lancer latéral par rapport au sens de déplacement de la truite permet d’éviter ce genre de désagrément. Il est inutile de se tenir collé à la berge car la silhouette des pêcheurs est facilement repérable. Un positionnement en retrait au milieu de la végétation est donc préférable. Il est également bon de choisir une position qui domine l’eau d’un ou deux mètres plutôt que de se tenir les pieds au ras de la bordure. Ceci permet d’avoir un cône de vision nettement plus large, permettant d’anticiper d’avantage la détection d’une truite en maraude. L’idéal est de choisir un poste en hauteur sur une berge encore dans l’ombre.

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Un placement en hauteur par rapport à la surface du lac permet de voir nettement mieux les évolutions des poissons en activité.

 

Avec le soleil dans le dos, c’est encore mieux. Le contraste entre la surface de l’eau éclairée par les rayons du soleil et la bordure encore ombragée restreint considérablement le risque de se faire repérer par le poisson lors de l’action de pêche.

Lorsque l’on pratique la pêche en nymphe à vue, il ne faut négliger aucun poste. Les plateaux rocailleux de faible profondeur situés généralement aux entrées et sorties d’eau, les berges abruptes jonchées d’éboulis, les bordures d’herbiers, les anses sablonneuses sont autant de secteurs où l’on peut croiser une grosse truite fario active. Dans le cas d’une pêche itinérante, les déplacements doivent être lents car le mimétisme des salmonidés est parfaitement adapté à cet environnement. C’est souvent au moment où le poisson prend la fuite que l’on se rend compte qu’il était là. Malheureusement, il est déjà trop tard.
Il est possible de pêcher en nymphe à vue jusqu’en fin de matinée avant que le soleil ne soit au zénith et bien sur, que le vent qui se lève dans le milieu de la matinée ou en début d’après-midi ne ride pas trop la surface du lac. Dans le cas d’une journée ventée, il vaut mieux laisser tomber la pêche à vue pour l’emploi de mouches sèches. La stratégie de pêche reste la même. Une pêche itinérante en prospectant les berges avec méthode par des lancers courts et précis. La pêche au large est réservée généralement à la capture des truites arc en ciel qui préfèrent évoluer en pleine eau.

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Avec le soleil dans le dos, la luminosité est parfaite pour scruter les profondeurs. Attention toutefois à votre ombre qui peut gâcher très rapidement une bonne approche.

 

Retour à la sèche

Après quelques heures d’ensoleillement, les prairies de montagne s’animent. De nombreux insectes terrestres apparaissent comme par enchantement. Pendant leurs évolutions aériennes, ils se déplacent près des lacs et certains finissent par tomber sur l’eau. Les rafales de vent contribuent largement à ce phénomène. Grâce à ces retombées d’insectes terrestres, les berges des plans d’eau sont encore bien fréquentées par les poissons. Comme dans la plupart des zones lacustres, les secteurs situés au départ du vent sont à prospecter en premier surtout si le vent est fort. Les bordures placées latéralement par rapport au sens du vent sont également d’excellentes zones pour deux raisons. La première est que les insectes qui tombent sur l’eau sont transportés par le courant aquatique en longeant la berge parfois sur une grande distance. La seconde est qu’avec un vent de coté, légèrement dans le dos, le pêcheur peut balayer la rive avec méthode tout en se déplaçant et sans être gêné par les rafales. Cette prospection doit se faire à l’aide de lancers courts et parallèles à la berge. Inutile de lancer au large, le meilleur secteur de pêche est situé généralement à moins de deux mètres du bord. La zone de cassure située entre la partie rocailleuse de la rive et les fonds plus profonds doit être l’objectif à viser. Avec le vent légèrement dans le dos, il faut freiner la soie au moment du poser afin d’éviter une chute trop brutale du bas de ligne sur l’eau.

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Une émergence massive de chironomes …
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concentre parfois de nombreuses truites sur la même zone.

 

Avec l’absence d’une couverture nuageuse importante, la luminosité atteint son paroxysme en début d’après-midi. Cette lumière extrêmement vive gêne considérablement l’activité animale aquatique. Les émergences d’insectes ralentissent ou s’arrêtent. De nombreux poissons désertent alors la zone littorale pour rejoindre les profondeurs. Malgré cela, quelques postes sont toujours fréquentés. Les entrées d’eau et les zones d’herbiers où l’apport en oxygène et supérieur à celui du reste du lac. La pêche en sèche se pratique alors à l’aide de lancers en éventail. Profitant de l’ombre crée par les grands herbiers, quelques truites longent ces derniers à la recherche de proies. Si les imitations de petits éphémères sont excellentes pour ce genre de situation, les artificielles copiant les insectes terrestres sont également efficaces en bordure de végétation aquatique.

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Lorsque l’activité de surface est nulle, le choix de la pêche en nymphe est la meilleure solution. A proximité des herbiers, les meilleurs résultats sont obtenus grâce à des modèles tricotés lentement. La profondeur n’étant pas très importante, une soie flottante munie d’un grand bas de ligne est suffisante pour prospecter toute la colonne d’eau. Le pêcheur a le choix, en fonction du plan d’eau sur lequel il se trouve entre deux catégories de mouches. Des modèles de taille moyenne imitant les larves de trichoptères ou d’éphémères ou bien de imitations de larves de libellules. Ces dernières sont très nombreuses dans les plans d’eau ou la végétation aquatique est relativement importante. Dans certains lacs, les escargots d’eau sont bien représentés. Dans ce cas, il faut pêcher au ras du fond et l’emploi d’une soie intermédiaire ou plongeante devient indispensable. L’animation de ce modèle de mouche doit être très lent avec de grandes poses entre les tractions sur la soie. Quelques soient les modèles de nymphes employés, les touches sont franches. Aussitôt le poisson ferré, il est prudent de le dégager très rapidement de la zone d’herbiers sous peine de le voir se faufiler à l’intérieur de cette couverture végétale parfois très dense. Les farios et les truites arc en ciel de montagne sont des spécialistes pour foncer droit dans l’herbier afin de s’y décrocher ou au pire, d’y casser le bas de ligne.

Lorsque la pêche en nymphe n’est pas productive, la seule solution restante est l’emploi de streamers. Les modèles les plus efficaces doivent imiter les vairons ou les truitelles mais il arrive que certains poissons se laissent piéger par des imitations aux couleurs vives ou scintillantes.

Les trichoptères du coup du soir

Après une journée chaude et ensoleillée, les émergences d’insectes aquatiques reprennent avant la tombée de la nuit. Pour les pêcheurs qui sont encore sur les lacs, il est temps d’employer des imitations de trichoptères. Ces derniers profitant de la lumière moins vive et de la fraîcheur apparaissent sous leur forme adulte et commencent leur ballet aérien au dessus des lacs. Comme en début de matinée, il ne faudra surtout pas négliger les bordures. Le calme étant revenu au bord de l’eau, de belles truites s’aventurent à nouveau sur la zone littorale. Avec la chute de la lumière et l’arrivée de la nuit, le vent qui a soufflé une grande partie de l’après-midi tombe lentement. C’est également à ce moment qu’il se produit parfois des inversions du souffle d’Éole. En fin de saison, au mois de septembre, j’ai eu l’occasion plusieurs fois d’observer les conséquences d’un changement radical de l’orientation du vent au cours d’une journée. Après une longue période de Tramontane déchaînée, cette dernière tombe rapidement et le vent d’Espagne plus chaud prend sa place. Avec lui, les températures extérieures remontent rapidement. Alors que les plans d’eau semblaient vides, la surface explose littéralement sous une pluie de gobages. Arrivées par le sud, des colonies de fourmis volantes s’abattent soudainement en masse sur les lacs. Pour le pêcheur qui est en place et qui possède des imitations adaptées, la fête commence et peu parfois se poursuivre jusqu’à la nuit.

Dans le cas d’une journée couverte avec des averses passagères, la pêche en sèche peut s’avérer excellente. La faible lumière ambiante additionnée à une pluie fine incite les éphémères à émerger en masse. A l’opposé des terrestres qui se dissimulent parmi la végétation, les insectes aquatiques profitent de ces conditions climatiques pour entreprendre leur ascension vers la surface. Si ce genre de météo n’est pas forcément du goût de tous les pêcheurs, pour le moucheur c’est une opportunité à saisir. L’émergence se produit souvent en masse et les truites prennent avec confiance les insectes qui restent un instant à la surface du lac. Si les conditions climatiques se dégradent et que la température extérieure baisse trop, les émergences vont cesser immédiatement. Seule la pêche en nymphe ou en streamer pourront alors donner quelques résultats.

Tout au long de la saison de pêche, les insectes terrestres sont fortement représentés. En pleine journée et par forte luminosité, l’utilisation d’une imitation de coléoptère est souvent plus efficace qu’une artificielle voulant copier un insecte aquatique. A la fin de l’été, les prairies alpines regorgent de sauterelles. Cette grosse proie qui se débat maladroitement sur l’eau attire les salmonidés près de berges. A toute heure de la journée, une imitation posée dans les vagues pourra séduire un beau poisson. Les artificielles qui donnent les meilleurs résultats sont munies de pattes rouges. Ce détail compte beaucoup car sur certains lacs, il fait franchement la différence. Avec l’emploi de ces mouches de grande taille, il est prudent d’équiper son bas de ligne d’une pointe d’au moins 16 centièmes sous peine de le voir vriller rapidement et finir par casser.

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La pêche sur les grands lacs demande une forte volonté au pêcheur. Les gobages y sont moins nombreux que dans les plans d’eau plus petits. Néanmoins, la taille moyenne des poissons y est nettement plus importante.

 

Les lacs de montagne sont des lieux magiques aux paysages grandioses et leur proximité permet de changer plusieurs fois de secteur dans la même journée. Si les conditions de pêche ne sont pas propices, je vous conseille de vous déplacer vers d’autres plans d’eau. Leurs topologies et orientations n’étant jamais identiques, les résultats de pêche peuvent être complètement différents. Dans tous les cas, n’hésitez pas à être le plus discret possible car la transparence de l’eau combinée à la méfiance et au mimétisme des salmonidés sauvages rend la pêche délicate. Pour éviter de tomber uniquement sur les truitelles, ouvrez l’œil et adaptez votre technique aux conditions de luminosité du moment, vos mouches aux émergences ou retombées en cours, ainsi la magie des lacs d’altitude devrait pouvoir vous gagner.

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Vue d’ensemble sur quelques lacs du massif du Carlit dans les Pyrénées-Orientales.

 

Il est bien évident que ceci n’est que théorie et qu’en fonction de la météo du jour, les conditions de pêche peuvent varier sensiblement. Il faudra encore une fois s’adapter. C’est ce qui vous permettra sans doute de faire la différence.

Une dernière recommandation. Prenez soin de bien choisir votre emplacement de pêche. Rhododendrons et pins à crochets sont très gourmands en mouches artificielles, très certainement autant si ce n’est plus que les poissons.

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