Eau douce sur Terre – Cycle de l’eau
Le cycle de l’eau
Tout commence par les précipitations pluviométriques. Sans cette eau providentielle venue du ciel, il n’y aurait pas d’eau douce sur la Terre. En s’infiltrant dans les sols, l’eau de pluie alimente depuis des millions d’années les sources et les nappes phréatiques. Par ruissellement, la pluie se dirige vers les collecteurs naturels de surface : ruisseaux, torrents, rivières, lacs et étangs pour retourner au final à son point de départ, les mers ou les océans. Ce cycle de l’eau perpétuel impose un voyage permanent aux molécules d’eau même si quelques fois elles peuvent paraître figées et inertes.
Qu’elles soient courantes ou stagnantes, les eaux douces continentales sont toujours engagées dans un processus évolutif. A travers les siècles, elles ont sculpté le relief en laissant leurs empreintes dans le paysage. Au fil du temps, les milieux aquatiques poursuivent toujours leur lente évolution. Tandis que certains continuent d’effectuer leur action d’érosion sur le relief, d’autres se comblent pour finir par disparaître, un phénomène naturel appelé eutrophisation.
Pendant son voyage sur terre l’eau traverse plusieurs milieux différents qui se succèdent. Des sources aux embouchures, les nombreux facteurs physico-chimiques de l’eau se modifient en changeant les conditions de vie. Ainsi, la répartition de la flore et de la faune aquatique va être conditionnée par les paramètres écologiques particuliers de chaque milieu traversé. La multiplicité des interactions des caractéristiques physico-chimiques des eaux joue donc un rôle considérable dans l’établissement des biocénoses.
Répartition de l’eau sur la terre
Dire que l’eau douce est une denrée rare et précieuse sur la Terre se comprend mieux à la vue du tableau ci-dessous. Le pourcentage d’eau douce contenu dans l’hydrosphère est très faible, moins de 3%.
On peut également noter l’importance de l’évaporation des eaux douces. L’écoulement dans les cours d’eau ne représentant pas la moitié de la quantité d’eau des précipitations atmosphériques.
La quantité d’eau contenue dans les nappes phréatiques et les autres eaux souterraines est 42 fois plus importante que celle de l’ensemble des lacs et des rivières.
(cubage exprimé en mètres cubes à la puissance 10 15)
océans |
1350. 10 15 m3 |
97 % de l’hydrosphère |
atmosphère |
0,013. 10 15 m3 |
0,001 % de l’hydrosphère |
continents |
33,6. 10 15 m3 |
2,5 % de l’hydrosphère |
détails du cubage des continents |
||
– glaciers |
25,1. 10 15 m3 |
|
– Eaux souterraines |
8, 4. 10 15 m3 |
|
– Lacs et rivières |
0,2. 10 15 m3 |
= 0,01 % de l’hydrosphère |
– Etres vivants |
0,0006. 10 15 m3 |
|
Chaque année |
||
99. 10 12 m3 | précipitations sur les continents | |
63. 10 12 m3 | évaporation |
63 % |
37. 10 12 m3 | écoulement |
37 % |
Laisser un commentaire